Gay, gay, marions-nous
Puisqu'aujourd'hui c'est tendance.
Gay, gay, marions-nous
Assumons nos différences.
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On va nous montrer du doigt,
On va nous traiter de folles,
En justes noces on convole
Fièrement, sans foi, ni loi.
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Société presqu'invalide,
Moeurs trop vite déliées
Ne font que lâcher la bride
Aux couples d'homosexués.
Gay, gay, marions-nous
En épousailles hors normes
Masculin pluriel en somme,
Soyons zen, soyons fous...
Un bras d'honneur aux tabous
Aux gens qui nous indiffèrent.
Notre amour on ne peut taire.
Gay, gay, marions-nous.
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Ne voyez pas, amis, dans ma façon un peu gouailleuse de m'être "égayée", matière à débat sur le sujet.
Ce n'est qu'une poésie dans l'inspiration soudaine.
Rainbow (01/11)
Au-delà de ce pont, j'aime à imaginer
Pour moi une autre vie, dans l'ombre du passé.
Quand se refermera sur ma vie le silence,
S'ouvriront mille pages de magnificences.
....J'aurai des matins clairs, des couchers flamboyants,
Des soleils rouge et or qui se reflèteront
Dans l'immense miroir bleuté de l'horizon.
J'aurai des ciels glacés et des lunes d'argent.
Les heures maquillées n'auront plus d'importance.
Seul, le chant des oiseaux marquera la cadence
Des pures symphonies de ce monde irréel,
Musique captivante aux notes éternelles.
Des jardins luxuriants traversés de fontaines
Etaleront leurs fleurs aux tons multicolores.
Parmi champs et prairies, courant à perdr'haleine,
J'apprendrai ces clichés pour les revivr'encore.
Les ailes du passé, emplies de bienveillance
Et pour ne pas briser la parfaite harmonie,
Refermeront le livre sur ma tendre enfance
Qui fut de ses extraits, le plus beau de ma vie....
Rainbow (01/11/ )
Le café était chaud, généreux, parfumé,
Tout fumant et fin prêt pour être savouré
Par un vrai connaisseur aimant son goût subtil.
Mais le temps qui s'en va met l'arôme en péril.
De chaud, il devint tiède. Il a trop attendu
Qu'on vienne le goûter. Mais on n'est pas venu...
Prudence ne fut pas ce jour-là une alliée.
Ainsi l'invitation fut-elle spontanée.
Le logis est modeste, le luxe en est absent.
Même un très bon café n'était pas du tout sûr
D'allécher le palais d'un homme de son rang,
Qui aurait, pour franchir le seuil de la maison,
Dû mettre sa fierté dans une humble posture.
Novembre s'étendait dans sa grise torpeur.
La nuit prit le jardin dans son manteau de brume.
La maison frissonna d'une froide amertume.
Quant au café glacé, il perdit sa saveur.
Dans ce monde désorienté
Où plus rien ne semble à sa place,
Où toute vraie valeur s'efface
Au profit d'incultes idées,
Il ne reste que la nature
Pour diffuser son harmonie,
Sa grandeur, sa beauté, sa vie,
Son ciel immense, ses lignes pures.
Ultime et rassurant refuge
Sous l'entrelac de ses feuillages,
Elle couvrira de ses ombrages
Les inconfortables déluges
Qui menacent notre planète.
Ceux de là-haut, les "pense têtes"
Aux portefeuilles bien garnis,
Les ignorants des mal lotis,
N'écoutent pas le chant de l'eau
Ou bien celui du rossignol.
Ils se tiraillent la parole,
Prêchant d'inexploitables mots.
Devant un lac au bleu profond
Où oscillent des herbes tendres,
Qu'il est bon de ne pas entendre
Les empêcheurs de tourner rond !
Nature au charme si douillet
Indifférente à ces "ramages",
Continue de trousser plumages
Dans les niches de ses bosquets.
Rainbow
Oui c'est bien moi. Heureuse de vous retrouver. Je suis un peu perdue je l'avoue. J'ai l'impression d'avoir oublié toutes les manip. de "blogage". Je vais fouiller dans mes doc et si tout va bien, je réapparais avec une poésie. Contents hein ? Je blague évidemment. Bisous à vous qui m'attendiez.
Rainbow
Super, j'ai mis une image